Les possesseurs de Galaxy S3 ont sans doute remarqué la faible luminosité de base de l’écran en mode automatique. Vous n’êtes pas les seuls à l’avoir noté, sachez le. Différents essais ont été menés par le Dr. Ramond Soneira de Displaymate technologies. Dans son comparatif, les trois Galaxy S ont été mis sur le grill.
Le Galaxy S est manifestement hors jeu d’avance au niveau de la luminosité de l’écran. La note attribuée au Galaxy S est B. Quant aux Galaxy S2 et S3, c’est la note de B+ qui est attribuée. Concrètement, l’écran du S2 parvenait à atteindre les 289 candelas par mètre carré, là ou le S3 se limite à 224 candelas par mètre carré. Pour information, la candela est l’unité de mesure d’une intensité lumineuse du système internationale. On la retrouve sur les fiches techniques des écrans, des phares maritimes, et de toutes sortes d’équipements. L’appellation informelle de cette unité est « nit ».
Cet écart s’explique par la volonté de Samsung d’économiser l’énergie du mobile. Le Galaxy S2 pouvait monter jusqu’à une puissance de 2.1 Watts tandis que le S3 se limite à 1.3 Watts. l’impact sur l’autonomie est sensible. En effet, le S2 tient 4.4 heures à pleine puissance de rétro-éclairage là où le S3 tient la charge 5.6 heures.
Une des raisons qui peut d’ailleurs pousser Apple à conserver sa diagonale d’écran de 3.5 pouces est sans doute la consommation électrique. En effet, l’écran de l’iPhone est extrêmement bien placé au niveau de la luminosité, puisqu’il arrive à 541 candelas par mètre carré. Une augmentation de la taille de l’écran à intensité lumineuse identique causerait une baisse drastique de l’autonomie du mobile. Pour conserver cette intensité lumineuse très intéressante, Apple risque donc d’avoir à faire des progrès sur ses batteries. Quoiqu’il en soit, le S3 reste très bien noté. L’écran HD devait bien amener avec lui quelques petites concessions, en voici un exemple concret, peu visible dans la vie de tous les jours.
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