Audi, BMW et Daimler rachètent Here Maps de Nokia

L’équipement High-Tech dans les voitures commence doucement à faire son apparition. Plusieurs OS ont déjà fait leur apparition comme Android Auto de Google ou encore Carplay d’Apple. Ces OS sont là pour relier le conducteur à son environnement grâce à des capteurs, des caméras et un service de cartographie, pour rendre la conduite plus sûre et plus confortable. Si Google, Apple ou encore Microsoft développe des systèmes destinés aux voitures, il s’avère que les constructeurs automobiles eux-mêmes s’intéressent à ce marché là pour contrer les grands de l’internet.

Les constructeurs allemands, BMW, Audi et Daimler ont annoncé l’achat de la cartographie Here Maps de Nokia pour 2.8 milliards d’euros. Audi (groupe Volkswagen), BMW et Daimler comptent déjà parmi les clients de Here Maps qui est peu connu du grand public mais disposant d’un large portefeuille dans l’industrie ou internet. Les cartes de Here Maps sont tout de même utilisées dans 4 voitures sur 5 équipées de GPS intégrés en Europe et Amérique du Nord. Facebook et Amazon utilisent également cette base de données.

D’après Mikael Rautanen, analyste du cabinet finlandais Inderes « la numérisation de l’industrie automobile signifie qu’une grande partie de la valeur d’une voiture sera définie à l’avenir par le logiciel et les services associés ». D’où, cette alliance inédite des trois grands de la voiture haut de gamme qui se lancent dans un secteur complètement opposé à celui de l’automobile.

Avec ce rachat, les grands de l’automobile souhaitent s’affranchir des piliers du domaine pour profiter du business que génère la vente de données personnelles. Lundi, le consortium allemand a tenu à rassurer sur ses intentions. « Avec notre arrivée au capital de Here Maps, nous voulons garantir l’autonomie de cette offre centrale pour tous les constructeurs automobiles et sous-traitants ainsi que pour les clients des autres secteurs », a affirmé dans un communiqué Dieter Zetsche, patron de Daimler.

La transaction se finalisera en 2016 et devrait rapporter 2.5 milliards d’euros au groupe finlandais qui souhaite se concentrer sur son retour dans le monde de la téléphonie mobile.

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